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La cause de Dieu

Henri Guillemin reprend, sous un titre à peine modifié, La cause de Dieu, deux études sur Lamartine et Ozanam qui ont paru, en 1944, en Suisse, dans un volume intitulé La bataille de Dieu.

Il y ajoute un long chapitre sur Rousseau et Robespierre, deux destins apparentés, dont il se souviendra quand il écrira son grand livre sur Robespierre, politique et mystique.
Son but est de »attester que l’après-Voltaire n’a pas été la disparition du christianisme. »

Les témoignages ici réunis sont ceux de « quatre hommes qui ont cru en Dieu. » Pas forcément de manière orthodoxe, pas du tout comme les chrétiens de convenance qui ne s’en servent que lorsque ce Dieu sert leurs intérêts de propriétaire. Ils ont cru en un Dieu-Amour, animés qu’ils étaient « d’une passion de la justice et d’une espérance désespérée mais invincible dans [sa] réalité vivante, et cachée. »(HG)
Guillemin est de cette famille.

« Je ne cesse de remercier le sort – le Ciel- de m’avoir accordé cette chance de naître en France plutôt qu’en Arabie ou dans l’ Inde ou en Chine et de m’avoir fait connaître ce Témoin qui se nommait Ieschoua dans sa langue araméenne et qui a cru pouvoir dire, telle était sa transparence, qu’on « voyait Dieu » à travers lui. »

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La bataille de Dieu

Ce livre comprend des études (à quoi est ajouté un texte consacré à Marc Sangnier qui n’a pas encore été repris en volume) qui portent sur quatre grandes figures qui ont marqué l’histoire du catholicisme français au XIXème siècle.

« La Mennais et ses amis, en 1831, avec son journal L’Avenir. Lamartine, dans cette singulière affaire du curé de Chânes, Ozanam au cœur de la tragédie de 48, Hugo enfin à l’heure où s’opère en lui une dramatique rupture. »(H.G.)

Chacun, à sa manière, entre dans « cette grande bataille, la bataille de Dieu » (Lamartine) contre la hiérarchie catholique et contre les pouvoirs avec lesquels elle a fait alliance. Leur courage, leur honnêteté en fait des hommes comme Guillemin les aime.

Il développe plus largement son étude sur Ozanam, « ce petit Ozanam », le moins connu des quatre et dont il se sent le plus proche, haï par tous les défenseurs de l’ordre et surtout les défenseurs « catholiques ».